vendredi 20 janvier 2012

Gustav Mahler // Adagietto (Symphonie n°5)


J'ai ré-entendu récemment sur France Musique l'Adagietto de la Symphonie n°5 de Gustav Mahler.

C'était à l'occasion de la présentation du nouveau livre de Philippe Besson, Une bonne raison de se tuer.



Quel meilleur choix que cette symphonie pour illustrer un tel projet, en effet...

Philippe Besson considère que cette musique ultra-célèbre, utilisé par Visconti dans Mort à Venise pour  accompagner l'interminable arrivée de Dirk Bogarde dans la Douane de Mer, illustre un "romantisme crépusculaire" où les idées de mort et de beauté se confondent.



Je n'aime pas Mort à Venise, que je trouve ennuyeux et pompeux, mais qui n'aime pas cette symphonie?

Elle a d'ailleurs été employée par Anthony Minghella dans le Patient Anglais, film d'amour hollywoodien d'un classicisme parfaitement incongru dans les années 90 et que j'apprécie particulièrement (il n'y a malheureusement pas moyen de retrouver la véritable séquence sur Internet).



Comment ne pas penser au déchirant thème de Mulholland Drive de David Lynch?


mardi 17 janvier 2012

Noeud Demi-Windsor


Enfin une vidéo claire qui montre comment former un noeud demi-windsor.

John's Phone // Le téléphone le plus simple du monde


John's Phone lance un nouveau téléphone révolutionnaire permettant de... téléphoner.

Point de SMS, d'annuaire électronique, d'appareil photo, caméra ou applications, le John's Phone est l'anti smartphone par excellence.

Intéressant pour les utilisateurs les plus anciens, les plus jeunes ou les plus averses à la technologie.

En plus le design est très réussi.



samedi 7 janvier 2012

Académie française // Dire, ne pas dire



Dire "Je vais à Paris" et pas "Je vais sur Paris".

Cesser de dire "Je gère" à tout bout de champ ("je gère mon divorce", "je gère mes doutes", je gère mes enfants"...), mais utiliser le verbe adéquat ("affronter", "faire face", s'occuper de"...).

L'Académie française combat sur son blog les emplois fautifs, anglicismes et autres extensions de sens abusives qui appauvrissent notre langue.

Dommage que le site n'évoque pas encore l'emploi déplorable des chiffres pour désigner son département.

En effet, on n'habite pas dans le 9-3, ou le 85...

On ne réside pas dans un numéro mais sur un territoire doté d'un nom, porteur d'histoire et de géographie, même si les chiffres "claquent" probablement mieux dans une chanson de rap.

Pour en savoir plus, allez sur :


ou bien


Ca gère?

jeudi 5 janvier 2012

Renaud // Miss Maggie



En attendant The Iron Lady...

Miss Maggie, Renaud

Femme du monde ou bien putain
Qui bien souvent êtes les mêmes
Femme normale, star ou boudin,
Femelles en tout genre je vous aime
Même à la dernière des connes,
Je veux dédier ces quelques vers
Issus de mon dégoût des hommes
Et de leur morale guerrière
Car aucune femme sur la planète
N' s'ra jamais plus con que son frère
Ni plus fière, ni plus malhonnête
A part peut-être Madame Thatcher

Femme je t'aime parce que
Lorsque le sport devient la guerre
Y a pas de gonzesse ou si peu
Dans les hordes de supporters
Ces fanatiques, fous-furieux
Abreuvés de haines et de bières
Déifiant les crétins en bleu,
Insultant les salauds en vert
Y a pas de gonzesse hooligan,
Imbécile et meurtrière
Y'en a pas même en grande Bretagne
A part bien sûr Madame Thatcher

Femme je t'aime parce que
Une bagnole entre les pognes
Tu n' deviens pas aussi con que
Ces pauvres tarés qui se cognent
Pour un phare un peu amoché
Ou pour un doigt tendu bien haut
Y'en a qui vont jusqu'à flinguer
Pour sauver leur autoradio
Le bras d'honneur de ces cons-là
Aucune femme n'est assez vulgaire
Pour l'employer à tour de bras
A part peut être Madame Thatcher

Femme je t'aime parce que
Tu vas pas mourir à la guerre
Parc' que la vue d'une arme à feu
Fait pas frissonner tes ovaires
Parc' que dans les rangs des chasseurs
Qui dégomment la tourterelle
Et occasionnellement les Beurs,
J'ai jamais vu une femelle
Pas une femme n'est assez minable
Pour astiquer un revolver
Et se sentir invulnérable
A part bien sûr Madame Thatcher

C'est pas d'un cerveau féminin
Qu'est sortie la bombe atomique
Et pas une femme n'a sur les mains
Le sang des indiens d'Amérique
Palestiniens et arméniens
Témoignent du fond de leurs tombeaux
Qu'un génocide c'est masculin
Comme un SS, un torero
Dans cette putain d'humanité
Les assassins sont tous des frères
Pas une femme pour rivaliser
A part bien sûr Madame Thatcher

Femme je t'aime surtout enfin
Pour ta faiblesse et pour tes yeux
Quand la force de l'homme ne tient
Que dans son flingue ou dans sa queue
Et quand viendra l'heure dernière,
L'enfer s'ra peuplé de crétins
Jouant au foot ou à la guerre,
A celui qui pisse le plus loin
Moi je me changerai en chien si je peux rester sur la Terre
Et comme réverbère quotidien
Je m'offrirai Madame Thatcher

Andreas // Rork (T7) Retour



A la fin de chaque album de la série, les nouveaux personnages rencontrés par Rork conviennent de se retrouver "chez Rork".

Dans Retour, tous se retrouvent à New York.

Les mystères disposés tout au long de la saga sont résolus dans ce dernier volume.

Andreas avait tant de choses à exprimer qu'il souhaitait conclure avec un super-album mais y renonça finalement devant le supplément sur le prix de vente exigé par Le Lombard.

C'est pourquoi Retour est beaucoup moins aéré que le reste de la série, Andreas tentant de réduire la taille des cases afin d'utiliser au maximum l'espace de chaque page.

Au final, devant la foule d'information délivrée à travers un schéma complexe combinant intrigues parallèles et flashbacks, le résultat est confus et exige une grande concentration de la part du lecteur.

Il n'en reste pas moins que Retour est une digne conclusion de cette flamboyante saga.

L'épilogue, symbolique et mystique, est d'une beauté intellectuelle dans son sens de la synthèse, d'une simplicité et d'une maîtrise à couper le souffle.

Yang Yongliang // The Peach Colony


La Galerie Paris-Beijing présente la nouvelle collection, The Peach Colony, de l'artiste chinois Yang Yongliang, passé maître dans la combinaison de l'art ancestral du Shanshui et des technique numériques modernes.

Par delà l'illusoire apparence d'un paysage traditionnel et paisible, on perçoit des éléments hagards d'un monde industriel et urbain, conquérant et décadent.

Une oeuvre qui résonne toujours avec le travail de Takahiro Iwasaki.




Artificial Wonderland - 01, 2010

Artificial Wonderland - 02, 2010

The Peach Blossom Colony - 04, 2011

The Peach Blossom Colony - 06, 2011


Snow City - 04, 2009

Phantom Landscape III - 02, 2007


Phantom Landscape III - 05, 2007