jeudi 25 novembre 2010

Lost // Noir Désir



Paroles: Bertrand Cantat. Musique: Noir Désir 2001 - Album  "Des visages des Figures"

Pourras-tu le faire I'M LOST
Pourras-tu le dire I'M LOST
Tu dois tout essayer I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST

Tu dois voir plus loin I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST
Egaré en chemin I'M LOST
Tu verras le pire I'M LOST

Pour trouver le sud I'M LOST
Sans perdre le nord I'M LOST
Après les certitudes I'M LOST
Au-delà des bords I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}

Dans les yeux des femmes I'M LOST
Dans la marie-jeanne I'M LOST
Dans la techno-cité I'M LOST
Pour manipulés I'M LOST

Grand combat de chairs I'M LOST
Colline enflammée I'M LOST
Dans l'ombre ou la lumière I'M LOST
Pôle halluciné I'M LOST

Pour courir ventre à terre I'M LOST
Brouillard et fumée I'M LOST
Consommer consumer I'M LOST
Recracher de l'air I'M LOST

Dans le dérisoire I'M LOST
Dans les accessoires I'M LOST
Dans le feu des possibles I'M LOST
Au cœur de la cible I'M LOST

Dans la paranoïa I'M LOST
Dans la schizophrénia I'M LOST
Un maniacopéra I'M LOST
Pharmacopérave I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}

Entre les dérapages
Entre les lignes d'orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir

Encore une fois c'est la vie qui s'entête
Acharnée au-delà des images qu'on reflète
Chacal, charogne, chaman, sachem
Magie noire ou blanche inscrite à la Sacem

Des poumons d'or
Belphégor
Ici, maintenant, à la vie, à la mort
N'oublie pas ton sourire pour ce soir si tu sors
Un jury t'attend n'injurie pas le sort

Entre les dérapages
Entre les lignes d'orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir

Dans les corridors I'M LOST
Sur les baies vitrées I'M LOST
Des insectes écrasés I'M LOST
Qui cherchaient de l'or I'M LOST

Dans les ministères I'M LOST
Dans les monastères I'M LOST
Dans les avalanches I'M LOST
Au bout de la planche I'M LOST

Des combats d'autorité I'M LOST
Des conflits d'intérêts I'M LOST
Des types ignifugés I'M LOST
Veulent ma fusée I'M LOST

Des désenchanteurs I'M LOST
Un train à quelle heure I'M LOST
Des pirates des corsaires I'M LOST
Sans aucun repaire I'M LOST

Tu dois voir plus loin I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST
Tu dois tout essayer I'M LOST
Tu dois devenir I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}

Sommes-nous l'élégance (MAMVP) // Didier Marcel

Didier Marcel emprunte au réel et sculpte sur nature. Que l’empreinte soit prise sur le vivant ou le minéral, ou que le modèle soit lui-même artificiel, le choix procède toujours d’un rapport très personnel à la banalité, à tout ce qui est ordinaire, invisible, tout se qui se fond dans le paysage.

L'exposition de Didier Marcel démarre par une renversante version rouge de sa série Labour, emblématique du travail de l'artiste passionné par le matériau terrestre.
L'oeuvre, constituée de moulages de réels morceaux de terres labourés, est accrochée au mur, aux croisements du réel et du virtuel, de l'horizontal et du vertical, de la sculpture et de la peinture.

Au dessous, la moquette évoque le tableau de Malevitch La Charge de la cavalerie rouge (1928).
Le tableau est au sol, le sol est au mur.
De la charge militaire ne subsiste que le vestige d'une terre labourée et une couleur.


La salle suivante, toute en longueur, déploie un travelling composé d'un mur de rondins de bois, de bloc de pierres blanches agrémentés de corbeaux et d'un grillage métallique comme ceux qui encadrent les voies TGV.
Tout paraît familier dans ce paysage mais tout est faux : les pierres sont en papier moulé, le bois est factice, les corbeaux ne sont que des chiffons de plastique et le grillage est un dessin posé sur le mur.

 
Suivant une forêt de troncs et des maquettes de bâtiments ravagés, la dernière salle représente une clairière peuplée de cerfs métalliques, évidés, dont ne subsistent qu'une forme géométrique.
Le résultat est très poétique, évoquant la nature et la modernité.


Du 8 octobre au 2 janvier 2011.

Didier Marcel avait présenté plusieurs de ses oeuvres au MUDAM Luxembourg en 2009, dont le très beau Sans titre (Champ de blé aux corbeaux) (2008), clin d'oeil à Van Gogh et Duchamp.

mercredi 24 novembre 2010

Frédéric Lefebvre bizuté à l'Assemblée


Je ne suis pas anti-sarkozyste mais il faut reconnaitre que le Président a le don de s'entourer de personnages dont on cherche vainement les qualités politiques et intellectuelles : Nadine Morano, Rama Yade ou l'inénarrable Frédéric Lefebvre.

J'ai toujours trouvé ridicule les bronca à l'Assemblée Nationale mais je dois admettre que dans ce cas il y a une part de justice.

Vive la dentelle d'Alençon!

mardi 23 novembre 2010

Kiss The Past Hello (MAMVP) // Larry Clark

Le papy terrible de la contre-culture américaine débarque donc au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, jusqu’au 2 janvier 2011, pour une première grande rétrospective de son travail photographique.

L’exposition a fait l’objet d’une fameuse interdiction aux moins de 18 ans, déclenchant une polémique un peu ridicule à mon goût.
Certes, une interdiction aux moins de 16 ans aurait sans doute suffit ; de là à parler d’une époque liberticide à l’heure d’Internet et du porno chic…
Au moins, la polémique a-t-elle des vertus publicitaires…
 
L’exposition commence par une séquence de photographies kitsch scénarisant des animaux de compagnie et des poupons dans des postures rigolotes et inattendues.
 
Il s’agit du travail de la mère de l’artiste, Frances Clark, qui tenait un studio de photographie dans l’Amérique profonde et pour laquelle le jeune Larry Clark jouait le rôle d’assistant.
 
Ces images d’une Amérique bienheureuse idéalisée contrastent violemment avec la suite du propos de Larry Clark.
 
On pense au Blue Velvet de David Lynch qui illustrait une Amérique perverse et maléfique par delà les innocentes palissades des maisons de banlieue de la middle class.

La rétrospective suit un principe chronologique.
 
La série Tulsa, du nom de la ville natale de Clark, montre une série de portraits en noir et blanc de jeunes gens de l’entourage de Clark, photographiés dans les années 60 et 70.
 
Aux enfants joufflus ont succédé des adolescents junkie.
 
On retrouve dans ces photographies une volonté d’esthétisation romantique dans l’érotisation des corps (plus particulièrement masculins), les poses rebelles ou pensives des modèles, l’utilisation de la lumière.



En même temps, Clark ne nie pas les côtés sordides de cette vie marginale avec cette photo d’une jeune femme enceinte, s’administrant un shoot d’héroïne - sans aucun doute l’image la plus choquante de l’exposition- et presque immédiatement suivie de la photo d’enterrement d’un nourrisson dans son cercueil.



Les scènes de sexe sont déjà présentes mais de façon moins obsessionnelle que dans la suite.
La salle suivante expose la série « Teenage Lust », du nom du second livre publié par le photographe en 1983.

Larry Clark y expose des photographies de jeunes drogués et prostitués rencontrés à New York autour de la 42e rue.
L’ensemble est franchement glauque.
 



Clark affirme ici sa doctrine : « Montrer la réalité telle qu’elle est sans jugement ni mise en scène ».
Cette affirmation est formellement suivie d’effet, le rendu est nettement moins esthétisé que dans la série précédente.
Mais l’obsession sexuelle de du photographe, qui multiplie les images de nudité explicite ou de poses provocantes, n’est qu’un reflet de la réalité personnelle de Larry Clark.
L’artiste est dans une quête incessante de retour vers une adolescence qu’il affirme avoir ratée et qu’il cherche à revivre auprès de ses jeunes modèles.

Intéressante contradiction que ces images qui disent le désir de leur auteur de rejouer une jeunesse manquée mais qui n’illustrent qu’un univers glauque et désenchanté, bien peu fantasmatique.

Comme si Larry Clark démontrait inconsciemment la vacuité d’une quête qui sous-tend toute son œuvre ?

La salle montre également l'installation Punk Picasso (2003), composée de portraits en couleurs associés à des stickers illustrant l'univers et les obsessions des ados américains.






Le travail le plus intéressant de l’exposition se trouve sur le mur d’en face.
On peut y voir une grande fresque de 1992, composée de multiples plans en noir et blanc d’un jeune éphèbe mimant des poses érotiques ou suicidaires.


Un travail qui peut évoquer les galeries pornographiques d’Internet et annonce, par la répétition d'images quasi identiques, le virage cinématographique de celui qui réalisera prochainement Kids en 1995.
La fresque rappelle d'ailleurs une scène d'un autre film de Larry Clark, Ken Park (2003), où un adolescent se masturbait par auto asphyxie.
Ken Park est un film intéressant où Larry Clark dressait le portrait d'adolescents de la classe moyenne américaine trompant leur ennui dans le sexe et la violence et dénonçant une société où les adultes abusent leurs enfants (les personnages de Ken Park "détourné" par la mère de sa petite amie, de Claude agressé par son père ou de Peaches forcé d'épouser son propre père, fanatique religieux, dans un simulacre de mariage...).

Une accusation qui résonne dans un pays qui compte, sous des apparences puritaines, 100.000 enfants prostitués (Unicef : Carol Bellamy (dir.), The State of the World's Children, Unicef, Oxford University Press, New York, 1997, 109 p).

La dernière salle montre le travail le plus récent et le plus apaisé de Larry Clark, notamment au travers de portraits de jeunes skaters américains ou de l’acteur latino Jonathan Velasquez, dernière muse du photographe et rôle principal du film Wassup Rockers (2007).
On est content d'y trouver des adolescents souriants et pas trop dépravés mais l'ensemble se révèle assez banal et dépourvu d'intérêt.






 

vendredi 19 novembre 2010

Exposition Basquiat // MAMVP

 
L'Exposition Basquiat, conçue par la Fondation Beyeler et déployée au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris jusqu'au 31 janvier 2011, est une authentique rétrospective.

Pour tous ceux qui, comme moi, connaissait mal le travail de l'artiste new-yorkais, le show parisien permet de découvrir les productions les plus emblématiques d'une oeuvre considérable (Basquiat a peint 900 tableaux et réalisé 1250 dessins en 8 ans de "carrière").

L'exposition, découpée au travers des 12 salles du MAMVP, retrace les grandes périodes rythmant la maturation du travail de Basquiat.

Au départ (Salle 1), Basquiat exprime son univers par le graffiti.
Il décore avec son ami Al-Diaz les murs du downtown Manhattan de phrases mystérieuses, ésotériques, et pour le moins humoristiques ("SAMO© SAVES IDIOTS"...).
Basquiat clôture lui-même cette novella  graphique en apposant la phrase "SAMO© IS DEAD".


En février 1981, Basquiat expose ses premières peintures et dessins dans l'exposition "New York / New Wave" (Salle 2) au P.S.1, annexe du MoMA.

Untitled, 1981 (The Eli and Edythe L. Broad Collection, Los Angeles) Photo: Douglas M. Parker Studio, Los Angeles © The Estate of Jean-Michel Basquiat © ADAGP, Paris 2010

Untitled, 1981 (Collection Mia et Patrick Demarchelier) © The Estate of Jean-Michel Basquiat © ADAGP, Paris 2010

Untitled (Fallen Angel), 1981 (Fondation d'Entreprise Carmignac Gestion) © The Estate of Jean-Michel Basquiat © ADAGP, Paris 2010


A travers de multiples expositions et le soutien de galeries (Salles 3 à 6), Basquiat rencontre le succès, affirme son identité de peintre et dispose les multiples marqueurs de son univers : arte povera, détournements warholien d'objets de consommation courante avec notamment son fameux frigo bariolé, couronnes, sigles et symboles, répétition de phrases, typographies et écriture automatique, références à des personnages et événements historiques, culture vaudoue, monstres, squelettes et masques...

Cassius Clay 1982 Acrylique et pastel gras sur toile sur palette de bois, 106 x 104 cm Collection Bischofberger, Suisse © The Estate of Jean-Michel Basquiat © ADAGP, Paris 2010


Boy and Dog in a Johnnypump,1982 (Courtesy The Brant Foundation, USA) © The Estate of Jean-Michel Basquiat © ADAGP, Paris 2010

Untitled,1982 (Collection particulière, courtesy Tony Shafrazi Gallery, New York) © The Estate of Jean-Michel Basquiat © ADAGP, Paris 2010


Slave Auction, 1982 (Centre Georges Pompidou Don de la Société des Amis du Musée nationald¿art moderne, 1993) Photo CNAC/ MNAM, Dist. RMN/ Philippe Migeat © The Estate of Jean-Michel Basquiat © ADAGP, Paris 2010

Dans la Salle 7, on peut apprécier les dessins de Basquiat, ébauches de peintures ou oeuvres à part entières.

Self-Portrait with Suzanne, 1982 (Courtesy The Brant Foundation, USA) © The Estate of Jean-Michel Basquiat © ADAGP, Paris 2010

Untitled, 1982 (Collection particulière) © The Estate of Jean-Michel Basquiat © ADAGP, Paris 2010

La Salle 8 illustre des thèmes plus politiques (Revised Undiscovered Genius of the Mississippi Delta) et la Salle 9 rend compte de l'hommage de l'artiste à de grandes figures du jazz.



La Salle 10 montre le résultat de la collaboration entre Warhol et Basquiat qui s'impose comme l'évident héritier du premier.

Dans la Salle 12, on découvre les dernières oeuvres d'un Basquiat ultra-célèbre, hésitant entre deux extrêmes, espace vide ou saturé, aux inspirations quelques peu morbides, ultimes prémonitions d'une mort imminente.

A l'issue de ce passionnant parcours, on peut se forger une meilleure opinion sur le travail de Basquiat, d'appréhender une oeuvre plus complexe qu'il n'y parait.

Et n'hésitons pas utiliser de grands mots!
Au-delà d'une remarquable cohérence stylistique, on découvre les multiples supports physique ou artistiques (peinture, dessin, graffiti, collage, sérigraphie) manipulés par Basquiat.

Basquiat effleure le style d'un Cy Twombly (l'immédiateté, les références historiques, les hiéroglyphes égyptiens) mais il s'en éloigne aussi beaucoup.
Son graphisme urbain prône un esthétisme sophistiqué et pulsionnel, combinant formes alambiquées, thématiques multiples, des figures récurrentes, une saturation de l'espace et des couleurs flamboyantes.

Basquiat est à la fois très mainstream dans sa revendication d'un esthétique BD-warholienne et cultive dans le même temps une posture de poète underground, sérieux (à défaut d'être maudit) dans son choix d'explorer des thèmes plus politiques (la série des portraits sur les icônes afro-américaines, l'évocation de l'esclavage...) ou ses dernières oeuvres empreintes de morbidité.

Basquiat
Musée d'art moderne de la Ville de Paris
11 avenue du Président Wilson / Paris XVI
01.53.67.40.00
tous les jours sauf lundi et jours fériés, 10h-18h
nocturne le jeudi jusqu'à 22h
tarifs: 11€ / 8€ / 5,5 €
Du 15 octobre 2010 au 30 janvier 2011



Basquiat : sa vie en 4 œuvres
envoyé par mairiedeparis. - Regardez plus de courts métrages.

jeudi 4 novembre 2010

Elle veut tant de choses // Christophe




Hideuse vidéo mais je n'ai pas trouvé mieux sur le net.

"Elle veut tant de choses" de Christophe, chanteur old school ultra-élégant, tellement éloigné de son image de vieux chanteur ringard, est une chanson superbe.

A ma connaissance une des meilleures qui décrivent le vaste et mystérieux continent féminin.


Elle veut des grands palais de marbre rose
Plein d'escaliers pour ses nuits blanches
Des jardins suspendus au-dessus du temps
Où se rejoindraient les amants

Elle veut l'amour pur et sans faille
Dans le profond des horizons lointains
Mordre au citron de l'idéal
Elle veut le début sans la fin

Elle veut tant de choses
Renverser le ciel
Les paupières mi-closes
L'étincelle
Et que la nuit se lève
Dans son coeur elle veut
Quelque chose de nouveau

Elle veut tant de choses
Rêver sa vie
Dans ces vies de rêve
Traverser le ciel
Prendre le large elle veut
Quelque chose de nouveau

Elle veut des robes, changer de peau
Un coeur griffé en satin rouge
Chaque fois, repartir à zéro
Elle veut la fête, et que ça bouge !

Elle veut tous les soleils couchants
L'or de la chair, l'ivresse, la gloire
La vérité nue, belle à voir
Elle veut tout, elle veut le chaos

Elle veut tant de choses
Renverser le ciel
Les paupières mi-closes
Elle veut l'étincelle
Que la nuit se lève encore
Technocolor elle veut
Quelque chose de nouveau

Elle veut tant de choses
Ouvrir en deux le ciel
Hisser haut le drapeau
Et vous mener tous en bateau
Tracer dans le bleu elle veut
Quelque chose de nouveau

Face A La Mer (Massive Attack Remix) // Les Négresses Vertes




Sur le sable, face à la mer
Se dresse là, un cimetière
Où les cyprès comme des lances
Sont les gardiens de son silence.

Sur le sable, des lits de fer
Sont plantés là, face à la mer
Mon ami, la mort t’a emmené
En son bateau pour l’éternité.

Si on allait au cimetière
Voir mon nom gravé sur la pierre,
Saluer les morts face à la mer,
Ivres de vie dans la lumière.

Dans la chaleur, le silence
A l’heure où les cyprès se balancent
Les morts reposent au cimetière
Sous le sable, face à la mer.


Le site des Négresses Vertes

mercredi 3 novembre 2010

Stanley Kubrik Fotografo







A Venise, dans le cadre de la Mostra 2010, une exposition étonnante à l'Istituto Veneto di Scienze du 28 août au 14 novembre 2010 sur les premiers pas de Stanley Kubrik (à seulement 17 ans) dans la photographie pour le magazine Look.

De multiples sujets sont abordés tel qu'un camion de police convoyant les prisonniers (World’s Most Escape-Proof Paddy Wagon, 1949). une série présentant l’université de Columbia (Columbia, New York City’s « Exclusive University », 1948), le quotidien d’un jeune cireur de chaussure dans l'Amérique de l'après-guerre (A Tale of a Shoeshine Boy, 1947)  ou le monde du cirque (How the Circus gets set, 1948)...

A travers ces thèmes si différents, on est bien entendu à la recherche des prémices d'un regard cinématographique.

Dans ce domaine, la meilleure série est celle qui présente le Portugal de 1948 à travers la vie hors du temps du village de pêcheurs de Nazaré.

Kubrik, à l'aide d'une mise en scène habile alliant champ-contrechamps, symétries et trompe l'oeil, parvient à y raconter une histoire émouvante et étrange au moyen de quelques plans fixes.

Captivant.



Du 28 août au 14 novembre 2010.
Istituto Veneto di Scienze Lettere ed Arti
Campo Santo Stefano 2842, ponte dell’Accademia
De 10 à 19h.
9€ en plein tarif. 7,50€ tarif réduit.


Site de l'exposition